La résistance au dévoilement en contexte d’audition chez les enfants présumés victimes d’agression sexuelle : une conceptualisation multidimensionnelle

dc.contributor.authorLégaré, M., Dion, J., Cyr, M. & Hains, J.
dc.date.accessioned2020-11-06T15:44:40Z
dc.date.available2020-11-06T15:44:40Z
dc.date.issued2016
dc.description.abstractObjectifs. Il émerge de la littérature un manque de constance des résultats au sujet des taux de révélation d’une agression sexuelle (AS) durant l’enfance. Les études concernées ont pour la plupart examiné cette problématique à l’aide d’une catégorisation dichotomique (dévoilement/non-dévoilement). La présente étude propose une conceptualisation multidimensionnelle plus étendue plutôt qu’avec exclusivement deux catégories du dévoilement (oui/non). Trois groupes d’enfants ont donc été formés et comparés entre eux : dévoilement sans résistance (Groupe 1), dévoilement avec résistance (Groupe 2) et résistance et absence de dévoilement (Groupe 3). L’étude explore également les différences entre les trois groupes en ce qui a trait aux caractéristiques des enfants, des AS et des techniques d’auditions afin de dégager les facteurs associés à la résistance au dévoilement. Méthodologie. L’échantillon est composé de 61 enfants présumés victimes d’AS âgés entre 3 et 14 ans interrogés lors de l’audition effectuée par des policiers formés au protocole d’audition du NICHD [4]. Les réponses des enfants, leur contenu de même que les techniques d’auditions employées ont été recueillies à partir des transcriptions des auditions. Ces données ainsi que celles inhérentes aux caractéristiques des enfants et des agressions ont ensuite été analysées en fonction des trois groupes. Résultats. Les analyses indiquent que les comportements des enfants et des interviewers varient d’un groupe à l’autre. L’âge influence significativement le dévoilement (les enfants de moins de 5 ans sont les seuls à ne pas dévoiler) et la bonne collaboration durant l’entretien (52% des enfants non-résistants sont âgés de plus de 9 ans). La résistance est augmentée lorsque l’AS est intrafamiliale et plus sévère (avec pénétration). Les interviewers posent plus de questions et reçoivent des réponses plus détaillées des enfants non-résistants. Le degré de résistance reste constant entre la phase prédéclarative et la phase déclarative pour la majorité des enfants. Conclusion. L’hétérogénéité des trois groupes met en lumière la pertinence pour les études futures d’aborder la question du dévoilement en contexte d’audition sous un angle multidimensionnel plutôt que dichotomique. (Author Abstract)en_US
dc.identifier.citationLégaré, M., Dion, J., Cyr, M. & Hains, J. (2016). La résistance au dévoilement en contexte d’audition chez les enfants présumés victimes d’agression sexuelle : une conceptualisation multidimensionnelle. Carnet de notes sur les maltraitances infantiles, 5(1), 22-40.en_US
dc.identifier.urihttps://www.cairn.info/revue-carnet-de-notes-sur-les-maltraitances-infantiles-2016-1-page-22.htm?contenu=article
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/11212/4899
dc.language.isofren_US
dc.publisherCarnet de notes sur les maltraitances infantilesen_US
dc.subjectchild abuseen_US
dc.subjectdisclosureen_US
dc.subjectbelievabilityen_US
dc.subjectskepticismen_US
dc.subjectresistanceen_US
dc.subjectresearchen_US
dc.subjectInternational Resourcesen_US
dc.subjectFranceen_US
dc.titleLa résistance au dévoilement en contexte d’audition chez les enfants présumés victimes d’agression sexuelle : une conceptualisation multidimensionnelleen_US
dc.typeArticleen_US

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